ARGUMENTAIRES
EMPLOI
a)
Les chiffres et les faits.
-
Officiellement, un taux de chômage de 9%.
-
Le chômage augmente de nouveau depuis juin 2001
, à cause du ralentissement de la croissance mais
aussi des « 35h » :
Les grandes entreprises, qui ont digéré
les 35h,n commencent à opérer des licenciements
d’ajustement ; Les PME, auxquelles les 35h vont s’appliquer
en 2002, ne créeront pas d’emploi, voire disparaîtront
à cause des contraintes de la loi.
-
2 millions de personnes bénéficient d’un
emploi « aidé » (CES, CEC, Emplois
Jeunes, CIE…)
-
25 à 30% des emplois sont atypiques (1 million
de CDD, 600000 intérimaires, 4 millions de temps
partiel).
-
Les 35h qui devaient permettre la création de 600000
emplois et s’autofinancer, n’ont créé (officiellement)
que 220000 et ont
un déficit de financement 13 milliards par an.
b)
Ce que proposent les autres.
-Les
socialistes : réduction du temps de travail et
créations d’emplois publics ou au rabais, subventionnés
(emplois jeunes).
C’était leur programme en 1997. En 2001, ayant
perdu tout espoir d’une croissance soutenue, ils s’accrochent
aux 35h dans les PME et prolongent le dispositif des emplois
jeunes. Cédant aux démagogues communiste,
les socialistes ont accepté de voter une loi qui
empêche quasiment de licencier et, de ce fait, décourage
l’embauche, donc la création d’emplois.
-La
« droite parlementaire » : Ses candidats proposent
tous, peu ou prou, la même chose : la dérégulation
du marché du travail réduction du poids
de l’État, concurrence et libre-échangisme.
Mais quand ils étaient au pouvoir, ils n’ont favorisé
que la flexibilité (précarité) de
l’emploi et l’ultra libéralisme, et n’ont pas touché
aux impôts.
c)
Les propositions du Front.
1-
Donner la priorité d’emploi aux Français,
geste élémentaire de fraternité.
2-
Dynamiser les secteurs créateurs d’emploi : Alléger
les charges fiscales et sociales , remplacer la loi sur
les 35h par des
accords de branche.
3-
Protéger le marché national en restaurant
les contrôles aux frontières, des droits
de douane sélectifs: Participer aux
échanges mondiaux ne doit pas empêcher de
se protéger contre la concurrence déloyale.
4-
Permettre aux parents qui le souhaitent de se consacrer
pleinement à l’ éducation de leurs enfants
par l’instauration d’un
revenu parental et la revalorisation des bas salaires.
5-
Rendre la formation Professionnelle aux professionnels.
Ce sont les professionnels qui possèdent le savoir-faire
et
l’expérience. L’apprentissage doit y être
favorisé pour que la formation initiale des jeunes
Français leur permette de trouver
rapidement un emploi.
6-
Réduire le poids de la fiscalité qui facilitera
les créations d’emploi par les entreprises et rendra
aux travailleurs les fruits de
leur travail.
RETRAITES
a)
Les chiffres et les faits.
-
Tous les observateurs et experts dénoncent l’impasse
dans laquelle se trouve le système de retraites
par répartition. En effet, trois phénomènes
négatif s’additionnent :
-
Un dynamisme démographique inexistant
- L’effet « papy boom »
- La diminution de la population active
- Le poids des régimes spéciaux est presque
égal à celui du régime général
(soit un total de12,8% du PIB).
- Les jeunes générations vont donc se trouver
dans l’incapacité de financer les retraites de
leurs aînés.
b)
Ce que proposent les autres.
-
La « gauche plurielle » : Niant les contraintes
démographiques, et surestimant l’ampleur de la
croissance économique, Lionel Jospin a renoncé
à toute réforme du système des retraites
en mars 2000. La seule initiative du gouvernement Jospin
a été de créer un fond de réserve
sensé couvrir à partir de 2020 seulement
les déficits du système, mais qui n’est
alimenté par aucune ressource sûre. La loi
de financement pour la Sécurité Sociale
pour 2001 réalloue nombre de taxes prévues
pour alimenter le fonds de solidarité vieillesse
(donc le fonds de réserve) au financement des 35h
!
-
La « droite parlementaire » propose la mise
en concurrence de la sécurité sociale avec
les assurances et les mutuelles ; la
création de fonds de pension et le choix de l’âge
de départ à la retraite et de ses modalités
(cette dernière mesure figure au
programme du FN depuis des années)
c)
Les propositions du Front.
1-
Pour sauver notre système de retraite par répartition,
il faut d’abord et avant tout engager une véritable
politique de retour au plein emploi et d’encouragement
de famille et de la natalité.
2-
En finir avec les inégalités et les injustices
concernant les retraites en regroupant et harmonisant
les différents régimes
spéciaux des salariés du privé et
du public en un régime national de base.
3-
Confier la gestion de ce régime à un organisme
d’Etat sous le contrôle du Parlement.
4-
Développer progressivement les régimes de
retraite complémentaire par capitalisation. Parmi
ces organismes, on
encouragera particulièrement les associations professionnelles
par branches ou par secteur d’activité.
5-
Permettre aux Français de choisir l’âge de
leur départ à la retraite (pensions proportionnelles
à la durée de cotisation) et leur offrir
des systèmes de retraite à la carte ou de
cessation progressive d’activité.
6-
Garantir une retraite décente à tous (réforme
de la pension de réversion, établissent
de véritables règles de revalorisation).
SÉCURITÉ
a)
Les chiffres et les faits.
-
2000 : Officiellement, 3771849 crimes et délits
constatés (+5,72% par rapport à 1999)
-
Au premier semestre 2001, la criminalité a explosé
: +9,58% en zone gendarmerie.
-
Parallèlement, le nombre de gardes à vues
(-9,71%) et de mises sous écrou (-11,19%) ont diminué
depuis le début de
l’année 2001.
-
La criminalité touche de plus en plus les campagnes.
-
Les atteintes aux personnes et les vols avec se multiplient
et les auteurs en sont de plus en plus jeunes.
-
Près de 17 millions de crimes et délits
sont réellement commis par an (enquête INSEE
pour 2000)
-
4,5 millions environ sont déclarés mais
3,5 millions seulement sont pris en compte dans les statistiques
officielles.
-
Même si l’on n’a pas le droit de publier de statistiques
sur la délinquance fondées sur la nationalité,
il est intéressant de savoir que 28% de la population
carcérale est étrangère.
b)
Ce que proposent les autres.
-
Les socialistes et la « gauche plurielle »
ne reconnaissent la réalité des problèmes
d’insécurité que depuis 1997. Hostile aux
sanctions, la gauche a toujours privilégié
la « prévention » (politique de la
ville) et défendu les droits des criminels et des
délinquants.
-
Quant à « l’opposition » parlementaire,
elle veut renforcer le rôle des maires sous les
ordres desquels seraient placées les
unités locales de la police nationale, devenue
« police territoriale de proximité».
Elle prêche également pour une réforme
de
l’ordonnance de 1945 sur les mineurs permettant l’enfermement
des mineurs délinquants et un renforcement des
moyens de
la police et de la justice. Son bilan gouvernemental de
86 à 88 ou de 93 à 97 tend à prouver
que cela restera du domaine de la promesse électorale.
-
Le MPF de M. De Villiers se contente lui de copier mot
pour mot la plupart des propositions du FN depuis 20 ans.
c)
Les propositions du Front.
1-
Renforcer les moyens de la police en personnels.
2-
Renforcer l’efficacité de la justice : Recrutement
de magistrats, déblocage de moyens financiers et
administratifs.
3-
Assurer l’application rapide et réelle des sentences
prononcées par les tribunaux
4-
Rétablir la peine de mort pour les crimes les plus
odieux
5-
Lutter contre le trafic de drogue en renforçant
les peines encourues par les trafiquants
6-
Lutter contre la délinquance en créant des
maisons de détention spécialisées
dans l’accueil des mineurs, en autorisant les
maires à instaurer des couvre-feux.
7-
Responsabiliser les familles de mineurs délinquants
(obtention sous condition des allocations familiales,
poursuite des
parents n’assurant pas leurs obligations parentales)
8-
Réduire la délinquance étrangère
: expulsion des étrangers condamnés pour
crimes et délits, refus de la nationalité
Française pour les délinquants étrangers,
expulsion des étrangers clandestins.
IMMIGRATION
a)
chiffres et les faits.
-
21 mai 75 : Giscard et Chirac annoncent l’arrêt
« définitif » de toute immigration
nouvelle. Pourtant ,le 25 avril 76 : La droite
met en place le regroupement familial. Conséquences
: entrée de 1,5 million d’immigrés supplémentaires
et naissance sur le
territoire national de 1,65 millions d’enfants non européens
dans les 5 ans qui suivent.
-
Arrivée de la gauche en 81 : régularisation
de 130000 clandestins et naturalisation de 737000 immigrés
entre 19981 et 1982.
-
30 juillet 84 : adoption à l’unanimité par
la gauche et la droite du « titre unique de séjour
de 10 ans, automatiquement
renouvelable ». Conséquence : droit d’installation
permanent pour les immigrés.
-
1987 : La coalition UDF-RPR renonce à réformer
le code de la nationalité. La même année,
le gouvernement Chirac-Pasqua admet l’entrée régulière
de 70 000 étrangers.
-
Durant l’ère Mitterrand, les procédures
de droit d’asile sont assouplies. On passe de 2000 demandes
par an dans les années 70 à 60000 demandes
dans les années 90.
-
1998 : la nationalité Française est accordée
automatiquement aux enfants nés sur le sol Français
de parents étrangers.
-
Régularisation de 80000 clandestins par Chevènement
(340000 en fait, compte tenu du regroupement familial)
-
9 juillet 99 : décret Jospin facilitant encore
le regroupement familial (Le demandeur ne doit plus résider
en France qu depuis 1an).
b)
Ce que proposent les autres.
Les
socialistes et la « gauche plurielle » ont
toujours accepté et facilité l’immigration-invasion.
Toutes les mesures ont consisté à régulariser
le phénomène et à le financer en
pratiquant la « discrimination positive »
(favoriser les étrangers au détriment des
français).
La
fausse droite n’a jamais respecté ses engagements
de stopper et même limiter l’immigration. Elle s’est,
de fait, alignée sur le discourt de la gauche et,
partout en France, dans les collectivités locales
qu’elle dirige, elle pratique la « politique de
la ville », politique de subvention aux associations
pro-immigrés…
En
1998, Charles Pasqua ne s’est-il pas prononcé en
faveur de la régularisation de tous les clandestins
?
Les
propositions du Front.
1-
Stopper l’immigration clandestine en rétablissant
les contrôles d’identité aux frontières
et sur tout le territoire.
2-
Stopper des « pompes aspirantes » de l’immigration
en appliquant du principe de préférence
nationale à l’emploi, à l’aide au logement.
3-
La réforme du code de la nationalité : sera
Français tout enfant né de père ou
de mère française et un étranger
ne pourra
devenir français que par naturalisation. L’intéressé
devra en faire la demande. Son casier judiciaire devra
être vierge. Il devra
faire la démonstration de sa capacité d’assimilation
(langue française en particulier).
4-
La lutte contre l’embrigadement islamiste des populations
des quartiers immigrés (interdiction des milices
islamiques, arrêt
de la prolifération des mosquées).
5-
Supprimer la carte de séjour de 10 ans tacitement
reconductible.
Organiser
le retour des immigrés en prenant trois mesures
essentielles :
a)
L’inversion du regroupement familial : les immigrés
ne désirant pas se séparer de leur famille
seront invités à la rejoindre
dans leur pays d’origine.
b)
La signature d’accords bilatéraux entre la France
et les États d’où proviennent les populations
immigrées (création de
sociétés à capitaux mixtes dans les
pays d’origine assurant des emplois sur place pour les
immigrés et des débouchés
commerciaux pour nos entreprises).
c)
L’expulsion des 15000 étrangers qui peuplent nos
prison, des 2 millions de clandestins et des 80000 chômeurs
et inactifs qui vivent sur notre sol.
SOUVERAINETÉ
a)
Les chiffres et les faits.
-
24 avril 72 la création du SME préfigure
l’avènement de l’euro. En 85 Le Livre Blanc de
la Commission européenne présidée
par Jacques Delors pose comme principe la création
d’une monnaie unique européenne comme couronnement
du « Grand Marché Unifié ».
Le mécanisme est simple : création de la
banque centrale européenne, critères de
convergences
économiques et budgétaires uniformes , et
enfin élimination des monnaies nationales.
-
Mis en place officiellement en janvier 99 dans 11 pays
de l’UE , l’euro se substituera totalement au franc le
18 février 2002 au moyen d’une politique volontariste
théorique qui fait abstraction de certaines réalités
économiques et sociales.
-
L’euro, une monnaie faible : La conséquence directe
de cette «à marche forcée , est justement
la chute de -25 % de celui-ci
par rapport au dollar en moins de 2 ans.
-
Renoncer au FRANC, c’est renoncer à déterminer
les taux d’intérêt, donc à à
influer sur la parité monnaie nationale / devise
étrangère pour favoriser soit les exportations,
soit les importations.
-
L’apparition de la monnaie unique s’accompagne de la disparition
pour la France de la maîtrise de son budget.
-
Risque inflationniste dangereux : la mise en place de
l’euroland générera des besoins nouveaux
importants. Cette demande brutale risque fort de dépasser
l’offre, provoquant une hausse des prix incontrôlé
.
-
Risque accrus de chômage : l’euro, en accélérant
la libre circulation des marchandises donnera l’avantage
aux produits
fabriqués aux moindres coûts salariaux et
sociaux au détriment de notre production.
b)
Ce que pensent les autres.
-
Les européistes : pratiquement toues la classe
politique et tous les gouvernements successifs (Balladur
Juppé, Jospin)
soutiennent et ont soutenu activement l’euro. La notion
d’ « établissement » prend ici tout
son sens : la monnaie unique est
bien la conséquence de la pensée unique
en matière de politique européenne.
-
Quant à MM Pasqua, Villiers, Chevènement,
ils mènent des campagnes anti-euro velléitaires
: leurs convictions étant moins
importantes que leur facilité à s’accommoder
des avantages du système.
c)
Les propositions du Front.
1)
Conserver le Franc, c’est à dire notre souveraineté
monétaire et conserver de ce fait :
-
le contrôle de notre masse monétaire.
- La maîtrise des taux d’intérêt (maîtrise
de l’inflation ou des investissements).
- La possibilité pour l’Etat d’influer (par ses
réserves) sur la parité de notre monnaie.
2)
Faire de l’Europe de la monnaie commune au lieu de l’Europe
de la monnaie unique. Notre monnaie nationale conserverait
ainsi tous ses « degrés de liberté
» et nous aurions dans le même temps tous
les avantages d’une monnaie commune sans avoir les inconvénients
d’une monnaie unique.
3)
Conserver notre souveraineté fiscale et budgétaire.
Défendre l’Europe des nations, c’est bien sûr
laisser aux États le libre
choix de leurs ressources et de leurs dépenses
au niveau national. En particulier, la maîtrise
du niveau et du type de fiscalité
est une des conditions premières de l’exercice
de notre souveraineté.
FISCALITE
a)
Les chiffres et les faits.
-
La France est un des pays les plus fiscalisés d’Europe
: Le taux de prélèvement obligatoires en
France était de 45,2% du PIB en 2000.
-
La pression fiscale locale augmente très rapidement.
Quant aux cotisations sociales, elles sont plus lourdes
encore que les
impôts d’État : Les entreprises Françaises
sont les plus touchées de tous les pays développés.
-
Contrairement à ce qui a été annoncé,
les français ont payé en 2000 plus d’impôts
qu’en 99 et paieront en 2001 plus qu’en
2000.
-
Fuite inquiétante des capitaux et des entreprises
performantes à l’étranger (Angleterre, États
Unis…)
-
L’Etat embauche sans cesse de nouveaux fonctionnaires
: 21000 emplois de plus en 2001 sans compter le remplacement
des départs en retraite. Il y a 5,5 millions d’agents
publics, soit 1/4 de la population active.
-
Le déficit Chronique de l’État contraint
celui-ci à emprunter toujours plus (dette supérieure
à 5000 milliards de Francs !).
-
Les dépenses publiques augmentent ainsi de 25 milliards
de F en 2001 : Le déficit du budget de l’État
à mi parcours de
l’exercice 2001 est déjà de 105,2 milliards
contre 82,9 pour l’an dernier… Et le financement de plans
tels que les 35h, le plan
d’aide au retour à l’emploi, les « primes
pour l’emploi » reste à trouver !
b)
Ce que proposent les autres.
-
La gauche : les suppressions de la vignette auto et de
la part régionale de la taxe d’habitation sont
de faux cadeaux car elles sont compensées par un
autre impôt. Idem pour la suppression de la part
« salaires » de la taxe professionnelle et
des droits de mutation pour les départements et
les régions. Dans le même temps, elle a créé
de nouveaux dispositifs : Taxation de 10% des heures supplémentaires,
création CSB (contribution sociale sur les bénéfices)
élargissement de l’assiette de la TGAP (taxe générale
sur les activités polluantes), augmentation du
prix du gasoil…
-
La fausse droite a été incapable de baisser
les impôts durant les deux cohabitations. Aujourd’hui,
le RPR et l’UDF ne
proposent qu’une simplification de l’IRPP et une réduction
des taux à laquelle Ils prévoient d’intégrer
la CSG. DL (Madelin)
parle d’un allègement des droits de successions.
Mais ils ne proposent ni n’on su mettre en œuvre un plan
de réduction des
dépenses publiques.
c)
Les propositions du Front.
1)
Plafonner le taux de la pression fiscale à 35%
du PIB ( moyenne observée dans les pays de l’OCDE).et
inscrire dans la
constitution ce taux de prélèvement maximum.
2)
Supprimer progressivement l’impôt sur le revenu.
Sur cinq ans : Exonération complète et immédiate
des petits contribuables et écrêtement progressif
des taux les pus élevés jusqu’à l’extinction
complète du barème.
3)
Supprimer les droits de succession en ligne directe au
sein de la famille.
4)
Détaxer l’épargne populaire
5)
Réduction de l’impôt sur les bénéfices
à 10% comme dans la plupart des pays concurrents.
6)
Simplifier la fiscalité locale : attribution définitive
d’un impôt par collectivité locale.
ENVIRONNEMENT
a)
Les chiffres et les faits.
Dégradation
des écosystèmes, des paysages et de l’habitat
:
-
Du fait de la spéculation immobilière et
de la corruption politique, l’urbanisation galopante de
ces 50 dernières années a
altéré bon nombre de sites remarquable,
souvent au détriment de la sécurité
des personnes et des biens.
-
30% de nos sources sont polluées par les nitrates.
-
50% des français reçoivent, au moins une
fois par an , une eau non-potable.
-
Les répercutions sanitaires liées aux «
pluies acides » sont évaluées à
4,5 milliards de Francs par an.
-
On estime qu’à Paris, 260à 350 décès
par an sont liés à la pollution atmosphérique.
-
Le nucléaire, privilégié depuis 40
ans, couvre 78% de notre consommation d’électricité.
Certes, le nucléaire nous a apporté
une incontestable indépendance énergétique.
Mais la gestion des déchets radioactifs va coûter
cher à la collectivité, sans
compter les conséquences irréparables du
stockage sur l’environnement : il y a 12010 entrepôts
de déchets nucléaires en
France , dont la radioactivité persiste de 24000
à plusieurs millions d ‘années…
-
De 91 à 2000, 210000ha de haies ou de chemins bocagers
ont été détruits.
-
La France produit chaque année 630 millions de
tonnes de déchets, dont 110 millions de tonnes
hautement toxiques de
l’industrie. Le volume des ordures ménagères
augmente de 2% par an.
-
Dioxine, « vache folle », salmonelle… Certains
scandales récents ont montré qu’on ne méprise
pas impunément la nature
-
En 40 ans, 60% de l’humus naturel, produit par des siècles
de travail des paysans, a disparu, rongé par l’usage
des
désherbants et des engrais chimiques.
b)
Ce que proposent les autres.
-
La gauche, comme la fausse droite, ont toujours encouragé
le processus de dessaisissement de notre souveraineté
nationale au profit d’institutions internationales technocratiques
et inefficaces, et préférent laisser l’écologie
aux « verts » dont l’action est plus que contestable
( On a plus entendu D. Voynet, ministre verts de l’environnement
sur le PACS, le vote des étrangers, la dépénalisation
de la drogue ou les que lors des crises graves qu’elle
a eu à gérer : marée noire, fièvre
aphteuse, « vache folle »…
c)
Les propositions du Front.
1-
la France développera des accords de coopération
sur les questions environnementales.
2-
Défiscaliser les investissements utiles à
l’environnement.
3-
Instaurer des barrières douanières contre
les produits étrangers venant de pays qui ne respectent
pas l’environnement.
4-
Accroître la responsabilité pénale
et économique des pollueurs accrue.
5-
Lancer une grande politique de la ruralité, pour
revitaliser des campagnes.
6-
Réhabiliter les zones urbaines par la restauration
de l’habitat de tradition et par la promotion d’une architecture
douce.
7-
Préserver les écosystèmes par un
soutien accru aux associations environnementalistes et
aux chasseurs dans leur action de gestion de la faune
sauvage ; l’interdire de la dissémination des OGM.
8-
Encourager les modes de transports peu polluants et les
transports en commun.
9-
Diversifier les sources d’énergie : utilisation
combinée des énergies peu polluantes et
renouvelables. Poursuite de la
recherche sur la fusion nucléaire qui solutionnerait
le problème des déchets.
FAMILLE
a)
Les chiffres et les faits.
La
famille, cible de toutes les attaques :
-
1972-73 : mise sous « conditions de ressources »
des prestation familiales par J. Chaban-Delmas.
- 1975 loi Veil-Chirac autorisant l’avortement, renforcée
en 1982 par la loi Roudy (remboursement).
- 1986 : diminution des prestations familiales
- 1991 : légalisation de RU486 (la pilule abortive)
sous le gouvernement Rocard
- 1997 : nouvelles restrictions apportées aux allocations
familiales.
- 1999 adoption du PACS, tentative de S. Royal pour banaliser
la « pilule du lendemain » dans les collèges
- 2000 : allongement du délais légal pour
avorter de 10 à 12 semaines .
- La relève des générations n’est
pas assurée : Sans les naissances étrangères,
1,5 enfant par femme.
- La population française vieillit : 2,1 actif
pour 1 retraité en 1990, 1 actif pour 1 retraité
en 2020 .
- Les allocations familiales ne couvrent plus que 15%
des coûts de l’enfant en 2000, contre 65% en 1946.
- Le FAS (Fonds d’action sociale pour les travailleurs
immigrés et leurs familles) est doté de
plusieurs milliards de francs pris
chaque année sur le fonds du régime famille.
b)
Ce que proposent les autres.
-
les gouvernements successifs n’ont jamais cessé
de démanteler la politique familiale entre 1938
et 1947.
- Le dernier gouvernement de « droite (Juppé
95-96) , malgré ses promesses électorales,
renonce à toute relance d’une
politique familiale.
- La gauche, elle, travaille directement à l’éclatement
de la cellule familiale : PACS, élargissement de
la loi sur l’avortement ;
réforme de la transmission patronymique et simplification
des formalités de divorce
c)
Les propositions du Front.
1-
Affirmer le caractère sacré de la vie :
inscription dans la constitution des droits de l’enfant
à naître.
2-
Permettre l’adoption prénatale, conférant
les droits de la naissance légitime à l’enfant
adopté.
3-
Suppression des lois sur l’IVG, conjointement à
la mise en place d’une politique d’accueil de la vie et
de soutien massif aux mères en difficulté.
4-
Donner un statut juridique de plein exercice à
la mère de famille (protection sociale indépendante)
5-
Création d’un revenu parental d’éducation
équivalent à 1,5 fois le SMIC, versé
pendant 3 ans pour le premier et le second
enfant et jusqu’aux 18 ans révolus du dernier enfant
pour les familles de trois enfants et plus.
6-
Instituer le chèque scolaire pour permettre aux
parents le libre choix de l’école.
7-
Revaloriser progressivement les allocations familiales
jusqu’à couvrir des deux tiers du coût de
l’enfant.
8-
Suppression de l’impôt sur les successions en ligne
directe au sein de la familles.
9-
réduire le délai de reconnaissance d’abandon
judiciaire à 6 mois (un an actuellement). Pour
faciliter l’adoption des enfants
français.
10-
Abroger le PACS.
11-
Défendre les enfants contre la violence et la pornographie
: appliquer rigoureusement la loi de juillet 1949 sur
les
publications destinées à la jeunesse et
l’étendre aux médias audiovisuels.